On les appelle « Génération Y », « Digital natives » ou encore « Millenials », des noms un peu pompeux pour désigner les « 13-35 ans », une génération née en même temps qu’Internet et dont les habitudes de vie et de consommation sont en complet décalage avec celles de leurs aînés.

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Même s’il s’agit d’une population très hétérogène (une personne de 13 ans n’aura pas les mêmes aspirations et centres d’intérêt qu’une personne de 35 ans), elle possède toutefois de nombreux points communs, notamment dans la façon de consommer ou dans les rapports qu’elle entretient avec les marques et les produits.

Petit tour d’horizon de cette population appelée à devenir vos clients d’aujourd’hui, de demain et d’après-demain…

UNE GÉNÉRATION DIGITALE

Née entre 1982 et 2004, la génération des digital natives a, comme son nom l’indique, grandi avec Internet et ses satellites (téléphonie mobile, tablettes, ordinateurs…). C’est d’ailleurs pourquoi, l’écrivain et philosophe Michel Serres l’appelle la génération des « petites poucettes » pour sa capacité à envoyer des SMS avec son pouce.

« Les « Petites poucettes », c’est l’écolier, l’étudiante d’aujourd’hui, qui vivent un tsunami tant le monde change autour d’eux »

(Michel Serres – Libération en septembre 2011).

Ainsi, 75 % des Millenials utilisent chaque jour leur téléphone mobile et 27 % de leur consommation médias et multimédias se déroulent sur leur portable*. C‘est donc une évidence, le meilleur média pour s’adresser à la génération Y, est maintenant devenu le téléphone, mais pas n’importe quand et pas n’importe comment !

Le meilleur moment de la journée pour toucher les Millenials ?
Dès 8 h du matin, ils sont 15 % à utiliser leur téléphone mobile et à l’heure du déjeuner, ce pourcentage grimpe encore pour atteindre des sommets. L’après-midi, le téléphone mobile alterne avec l’ordinateur et à partir de 19 h, son utilisation baisse au profit de la télévision, même s’il n’est jamais posé très loin… réseaux sociaux et amis obligent !*

UNE GÉNÉRATION NOMADE ET OPPORTUNISTE 

Même s’il faut se garder de tomber dans la caricature, il existe cependant un certain nombre de points communs qui permettent de dégager un « morphotype comportemental » des 13-35 ans.

Ultra connecté, adepte de l’économie collaborative et de la croissance maîtrisée, le « digital native » est également engagé, écolo mais aussi individualiste.
Ce sont donc des caractéristiques qu’il convient d’intégrer quand on s’adresse à lui.

Mais attention ! Habituée dès son plus jeune âge à avoir le choix, la « génération Y » est aussi très nomade et difficile à fidéliser. Tant qu’elle y trouve un intérêt, elle est prête à garder sa confiance en un produit ou une marque, mais gare aux concurrents plus innovants et plus attractifs, ils risquent fort d’emporter la mise ! Quelques clés pour entretenir une relation solide avec cette génération :

  • innover encore et toujours,
  • donner du sens à son produit ou à son service,
  • faciliter la vie de son client,
  • lui donner l’opportunité de participer d’une manière ou d’une autre à la vie de la marque,
  • lui permettre de personnaliser sa relation avec la marque, pour pouvoir se différencier.

UNE GÉNÉRATION DIFFÉRENTE…MAIS PAS QUE !

Même si ces habitudes de consommation tranchent avec celles de ses aînées, le digital native a également plein de points communs avec ses parents ou ses grands-parents : bien qu’il passe une partie de sa journée sur Internet, il reste également fidèle aux médias traditionnels (télévision, radio…). Bien que féru de culture digitale, il est également très à l’aise et très présent « dans la vraie vie » : au cinéma, dans les musées ou dans les clubs de sport.

Il convient donc de ne pas trop l’isoler ou le différencier, sous peine de trop forcer le trait et de tomber dans une caricature qui serait contre-productive.

*Sources Médiamétrie – mai 2017

Crédit photo : Istock
Rédaction : Small Planet